Apprentips vous propose de partir à la découverte des CFA de Côte-d’Or. Aujourd’hui, je vais vous parler du Cirfap qui est le CFA de la plasturgie, dont le siège est à Dijon. En effet, j’ai eu la chance de poser quelques questions à Florence CATORC, chargée de mission emploi-formation au CFA.

Bonjour, pouvez-vous présenter votre CFA Cirfap ?
« C’est un CFA hors murs, c’est-à-dire que nous avons des bureaux à Dijon, mais que nos formations se passent dans des établissements partenaires (lycées, IUT, école d’ingénieurs…). Toutes nos formations sont liées au domaine de la plasturgie, c’est-à-dire l’industrie où l’on conçoit et fabrique tout ce qui est en plastique ou composites. Au-delà des aspects techniques, nous sommes très attachés à répondre aux nouvelles demandes des industriels, dans le domaine des objets connectés ou de l’environnement par exemple ».

Quelles sont les différentes formations que propose votre CFA Cirfap?
« En Bourgogne, nous proposons un bac pro (Plastiques et Composites), un BTS (Europlastics et Composites), une licence pro (Plastiques Innovants, Objets Connectés et Plastronique) et un Master (Matériaux-Plastiques et Eco-Conception).
Le Cirfap Bourgogne est une antenne du Cirfap de Lyon qui propose des formations du CAP au diplôme d’ingénieur. Nous avons une cinquantaine d’apprentis dans la région et un peu plus de 400 en tout au Cirfap ».

Je suis un jeune qui veut entrer dans votre CFA Cirfap, comment dois-je m’y prendre ?
« Il suffit de me contacter : par téléphone, par mail, en passant me voir… La porte est ouverte !
L’avantage d’être un « petit » CFA, c’est que je suis l’interlocutrice unique tout au long du parcours du jeune : dans la recherche d’entreprise, quand le contrat est signé, tout au long de la formation et même au-delà… On ne peut pas se tromper. Et c’est pareil pour les entreprises.
Plus sérieusement, nous donnons un avis sur le dossier scolaire du jeune puis nous le recevons en entretien pour vérifier son projet, sa motivation, sa mobilité… Si l’avis global est favorable, j’accompagne ensuite le candidat dans sa recherche d’entreprise en lui présentant les entreprises d’accueil possibles dans son cercle de mobilité et selon son projet puis en le préparant à l’entretien ».

Si vous deviez dire quelque chose à un jeune qui hésite à faire le choix de l’apprentissage, ce serait quoi ?
« Je lui dirais qu’il n’y a pas de meilleure ou moins bonne façon de se former, il y a celle qui nous convient à un moment donné. Néanmoins, je crois que l’apprentissage n’a plus à faire ses preuves, tant en termes de réussite aux examens que d’insertion professionnelle.
L’apprentissage permet de découvrir « en douceur » les codes et le comportement attendus en entreprise et aide à mûrir son projet professionnel. En effet, c’est au contact quotidien de professionnels que l’on découvre le mieux les métiers qui pourraient nous correspondre ».

Que dites-vous aux entreprises qui sont réticentes à prendre un apprenti ?
« Franchement, j’ai rarement besoin d’argumenter auprès des entreprises de plasturgie.
En effet, notre filière souffre cruellement d’un manque de personnel technique qualifié et même les entreprises qui n’avaient pas recours jusque-là à l’apprentissage se posent la question d’essayer cette voie de recrutement.
Lorsqu’elles sont hésitantes, je leur rappelle qu’aucun recrutement n’est fiable à 100%, mais que l’expérience vaut le coup d’être tentée. Prendre un apprenti leur permet de transmettre leur savoir-faire et leur culture d’entreprise, mais l’apprenti apporte lui aussi beaucoup à l’entreprise (des idées, un œil neuf, des connaissances théoriques que les techniciens de terrain n’ont pas forcément, et j’en passe !) ».

Un mot pour décrire l’apprentissage ?
« Je dirais PROFESSIONNALISATION.
L’apprentissage me semble vraiment être une excellente voie pour acquérir des gestes et des comportements professionnels, gagner en maturité et trouver facilement sa place sur le marché du travail. Comment pourrait-il en être autrement ? On continue à développer ses connaissances générales tout en découvrant les réalités de la pratique d’un métier en entreprise ! »

Voilà, grâce à madame Catorc (et à Apprentips ?), vous en savez plus sur le Cirfap. Si travailler dans une entreprise de la plasturgie vous tente, n’attendez pas plus longtemps pour aller les rencontrer, ou pour vous rendre sur leur site Internet !